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laiss6 des stliteg cruelles. L'an6ant.issement est extre,me.

ll а пп 6loignement, afreux роит tout се qui pourrait

le soutenir et le r6parer; il пе polnt prendre de

bouillon *). Tout се que nous pouvons faire force

d'instances, de supplications, et тёте de propos faits

pour l'efrayer sur доп 6tat, est de l'enga.ger avaler

quelqties cjillerdes de gelde de blanc-manger; aus-

si sa. faiblesse augmente. et elle est efrayante. 11 vous

d6sire, vivement, moi. surtout. Il .т'а charg6 de vous

6erire pour vous pr6sser de revenir le joindre. Ne

perdez рад de temps. Vous auriez ici ип spectacle

bien cruel; mais peut-6tre auriez vous plus de cr6dit

sur lui qne nous. Il а assez de t@te роит r6sister ob-

stin6ment аих insta.nces que nous faisons pour qu'il se

nonrrisse. et pas assez роит se rendre la raison. Il

est bien douloureux de voir ип homme qni avait еп-

соте qninze ans vivre, se tuer par son impa.tience.

Vous partageriez ici, топ cher YVagniRn•e, ип spec-

tacle, bien d.6chirant, mais vous consoleriez peut-dtre

les derniers momcnts d'un homme que vous aimez, qui

vous aime heauc,oup, et dont. је partage bien les sen-

timents qu'il а роит vous.

D'Hornoy.

Paris, 26 мау 1778.

Les nouvelles. топ cher Wagnibre, sont toujours

plus ficheuses. et le deviennent tous les jours de plns

еп plus. La faiblesse augmente de jour еп jour. L'im-

possibilit6 de faire- prendre топ malhenreux oncle de

la, nourriture s'accroit encore. Се serait se faire illu-

* ) Чае n'avait-il fait ainsi toojours!