de la culture des let%res а 6t,6 de r6volter tous les

bons esprits contre la superstition et le fanatisme;

сотте quelques 6crivains de g6nie, mais d'un g6nie

audacieux et plus brillaut que solide, se sont servis de

cette pente g6n6rale des esprits роис attaquer Ia reli-

gion, еп la confondant continuellement avec le fana-

tisme; сотте le charme des tournures, ип badinage

l6ger, le sel d'une excellente plaisanterie ont fait тесе-

voir leurs ouvrages avec le plus grand cmpressement:

ils ont си ипе foule d'imitateurs, qui ont attaqu6, avec

ипе audace sans exemple, tout се qui, jusqu'alors,

avait m6rit6 le respect et [а v6n6ration des peuples;

tout се qui, еп derni&re analyse, se trouvera le seul

fondement solide, sur lequel puisse porter l'6di6ce de

la soci6t6. Un pareil d6bordement devait r6volter les

bcclesiastiques et allarmer les gonvernemens, qni peut-

6tre ont 6t6 ип реи trop loin dans les mesures qu'ils

ont prises роит empdcher la publication de ces sortes

Il еп est r6sult6 ипе espbce de диесЁе

d'ouvrages

entre les gouvernemens et les 6cclesiastiques d'une

part et les gens de, lettres de l'autre, qui, jointe la

haine, l'euvie et la jalousie de ceux-ci contre les

grands et les riches, а achev6 de les rendre les еппе-

сотте sous•mattre dans ипе 6cole de сатрадпе, lorsqu'enfn оп lui

trcuva ип voyage; il еп а fait trois l'un арги l'autre, tous trois avec des

lords, de сеах qu'en Angleterre оп пе regarde pas сотте riches, et qui

cependant, tous lcs trois, outre ипе r6compensc еп argent, stipu16e еп

partant, lui ont donn6 ипе pension la quelle ils n'6taient point obli-

g6s. Еп sorte qu'il s'est rotir6 avec quelques milliers do livres еп argcnt

et 4 500 f. dc pension. • Qui le croirait? Plac$ dans de telles circon-

stances, cet homme se perrnet non-seulement des d6clamations scanda-

leuses contre les grands ее les riches, mais encore il а quitt6 1'Angle-

terre, роит aIlcr Paris, s'afflier аих Jacobius ее se ranger sous leurs

6tcndarts.