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пе_ .serait роит еих qu'un $upplice prolong6 et соп-
tinuel.
Је conviendrai, monsieur le comte, que се plan, s'il
e0t 6t6 ex6cut6, aurait рати choquer les int6r6ts des
princes franeais. et de cette foule d'€migrans qui se
sont rassemblbs autour d'eux. Sans doute, ils auraient
6clat6 еп plaintes еь еп reproches, et se se-
rait-il trouv6 bien des gens •qui auraient реп“ сотте
еих, lorsqu'ils se seraient r6cri6s sur l'abandon du roi
et de la famille royale, qu•on laissait expos6e toutes
les fureurs d'.une populace efr6n6e; lorsqu'ils auraient
reproch6s аих puissances alli6es. qne •1еиг .unique, but
6tait de laisser la France se ruiner et se d6truire, et
que leur ambi.tion .6tait de ; recueillir. quelques d6bris
de son 6difce politique, lorsqu'il cr6uLerait de toutes
parts... Peut-6tre тёте sontpce • ces consid6rations et
les sollicitations des princes, qui ont . fait abandonner
се plan, qui pendant quelque tems paraissait celui de
la cour de Vienne.
Si cela est, monsieur le comte, il faut le leur рат-
donner; car, quoiqu'on put leur objecter, que s'6tant
manqu6 enx-m@mes аи commencement de la r6volu-
tion, ils пе sont рад dans le cas d'esp6rer que .les
puissances 6trangbres se sacri6ent роит еих; quoiqu•on
eat ри leur d6montrer que leur v6ritable int6r6t de-
mandait cette conduite: il faut convenir que leur posi-
tion 6tait si triste que toute mesare dilatoire а leur
paraitre insupportable. Mais, puisqu•enfn aujourd'hui,
a-vant тёте de se d6cider sur le parti qu'•on veut
prendre, il faut commencer par chasser les Francais
de leurs nouvelles conqn6tes. ils semblent que, tout аи
moins; ils pourraient et ils devraient etre appellbs
jouer ип rOle dans cette op6rat,ion prdliminaire,