— 111 —

russe q1)i pnisse arr6ter l'imp6tuosit6 et l'enthousias-

те des Frangais.

Се n'est pas moi, qui пе suis pas militaire, еха-

miner quelles forces оп doit employer contre еих et

de quelle manibre il faut s'y prendre pour les сот-

battre. Tout се que је puis et dois observer, c'est que

le p6ril est imminent, et que tous les momens sont

pr6cieux. Si ипе fois ils sont maitres absolus du cours

du Rhin et des Pays-Bas; si оп leur laisse le tems d'y

gagner la confance du peuple, d'y lever de nouvelles

troupes et de se procurer de quoi les entretenir; si

l'on пе trouve pas le тоуеп de les renfermer dans

leurs limites, et de les emp6cher de se r6pandre аи

dehors: tout porte croire que rien пе pourra pr6-

venir, ni тёте retarder longtems ia subversion дбпб-

rale.

Rien пе serait si dangereux que de se bercer de

chimbres. Toutes les.arm6es franeaises, ai-je entendu

dire, qui ont p6n6tr6 еп Allemagne, s'y sont fondues

et у ont 6t6 r6duites аих plus cruelles extr6mit6s

Mais, peut-on douter, qu'h chaque pas que feront les

Franyais, ils пе trouvent le тоуеп d'avoir de nouvelles

troupes? Се пе serait donc pas avec des troupes fran-

yaises, mais avec des troupes allemandes auxquelles

ils auront Доппб renthousiasme et l'imp6tuosit6 des

Franyais, qu'ils porteront dans toute l'Allemagne, avec

la souverainet6 du peuple, la d6solation et l'anarchie.

Sans 6tre militaire, il est cependant des choses dont

оп peut se faire ипе id6e. Оп а des 6tats du nombre

de troupes qu'entretiennent les dif6rentes puissances;

еп у jettant les уеих, il est bien dif6cile de se per-

suader, que si elles s'entendent et si elles sont bien

d•accord, les cours •de Vienne et de Berlin, avec се