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abjecte et la plus n6glig6e avance graduellement vers
ипе meilleure manibre d'@tre; que chez tous les реи-
ples оп cherche perfectionner les loix civiles; et, се
qui surtout m6rite d'6tre 0bserv6, que la tendance des
gouvernemens vers le bien n'est retard6e et пе- sem-
ble тёте quelquefois arr6t6e que par les r6clamations
et les clameurs des particuliers, qui, sous le pr6texte
de droits, de pr6tendus privilbges et de pr6tendus usa-
ges, s'opposent аих vues et аих plans les mieux соп-
cert6s des gouvernemens
Il faudrait sans doute 6tre t6m6raire pour soutenir
que la forme particulibre de chacun de сед gouverne-
mens п'а аисипе innuence sur leur plus ои moins de
prosp6rit6. Certainement, il doit у avoir des formes
mieux calcul6es que d'autres роит amener le bien g6-
g6ral, qui doivent forcer сеих qui gouvernent acqu6-
rir des lumibres, qui leur opposent bien moins d'obsta-
cles lorsqu'ils entreprennent de faire disparaitre des
codes се tas de loix inutiles, obscures ои absurdes,
cette foule de dispositions contradictoires qui font de
la jurisprudence ип 6tude d6goatante et r6voltante.
Certainement, il doit у еп avoir аи тоуеп desquels
l'int6r6t particulier se trouverait arr6t6, lorsqu'il vou-
drait emp6cher сеих qui gouvernent de simplifer la
proc6dure et de rendre inutile cette foule de gens de
loi, qui, arm6s de nos formes barbares, vampires achar-
n6s sur le peuple dont ils sucent la substance, et de
la moelle duquel ils s'engraissent, nuisent mille fois
*) Се sont des fait qui deyraient 6tre rendus palpables, et cette
tache пе serait point diffcile роит tout homme qui aurait 6tudi6 1'hi-
stoire еп philosophe, c'est4-dire, dans ses rapports avec les moeurs des
nations, leur agricult.ure, lcur commerce et leurs dif6rens moyens de
prosp6rit6.