— 119

vanit6 des lecteurs, nous parlent сотте des person-

nes instruites. lls partent d'une id6e gdn6rale qu'ils

supposent vraie ои reconnue, et ils еп dbduisent les

cons6quences, sans remonter аих id6es individuelles,•

dont les id6es g6n6rales пе doivent etre que les тб-

sultats. C'est a.insi чие supposant constamment се qui

est еп question, ils remplissent leurs ouvrages de ра-

ralogismes, qui 6blouissent et s6duisent le lecteur su-

perfciel, mais qui rebutent l'esprit juste et lui font

tomber le livre des mains;

Pour etre utile il faudrait prendre .les hommes pour

се qu'ils sont, et leur parlant сотте des ignorans

ои des enfans, se servip avec еих de la rn6thode

analytique. •Il faudrait que, partant d'une id6e indivi-

duelle, оп remontdt аих id6es g6n6rales, роит redes-

cendre ensuite leurs cons6quences: c'est ainsi que

d6composant l'objet de ses recherches, оп соттепсе-

rait par еп examiner chacune des parties sbparement,

et qu'ensuite, voyant l'efet qui еп r6sultp lorsqu'elles

sont r6unies, оп • parviendrait s'en faire des id6es

justes et exactes. J'ose a1firmer qu'il п'у а que се

тоуеп d'acqu6rir de v6ritables conna'issances.

L'ouvrage de l'illustre m-r Burke, сеих de messieurs

Monnier, Malouet, Lally Tolendal, Clermont Tonnbre,

et тёте сеих de m-r Necker, sont certainement bien

suffsans роит faice abhorrer la r6volution et pour

faire sentir les 6garemens qui ont entrain6 l'assembleke

consbituante, 6garemens dont les atrocitbs actuelles пе

sont que la cons6quence nbcessaire et immbdiate

*) Quoiqu'en dise le P6tion, c'est lui чие doivent lcur existence

les Marits, les• Robespierres, les Dantons et leurs satellites. C'est de

iui, du trop famdux Mirabeau, des Lafayettes, des Barnaves, (1es I,n-

mettes qu'ils tiennent се pouvoir dont ils se sont servi родг• an6antir

ces derniers, ct cotte consid6ration cst la rbponsc la plus tranchante

, аих pamphlets qui ont paru еп Angleterre сп fjvcur dc la coustitution.